Coût de construction d’une piscine : tarifs et devis en 2025

18 000 euros d’un côté, 50 000 euros de l’autre : la construction d’une piscine enterrée en France s’affiche à des niveaux qui n’ont rien d’une simple fourchette. L’écart entre deux devis, parfois proche de 20 % à prestation équivalente, s’explique par la main-d’œuvre locale, la nature du sol, ou encore la pression foncière du territoire.

Ajoutez à cela les options technologiques, couloir de nage, débordement, équipements connectés, qui font bondir le ticket d’entrée de 30 %. Les variations du prix des matériaux, quant à elles, rendent tout chiffrage trop rigide rapidement caduc à l’approche de 2025.

Ce que coûte vraiment une piscine enterrée en 2025 : panorama des prix

En France, la piscine enterrée reste un choix privilégié. Parmi les quelque 3,4 millions de bassins privés du pays, plus de la moitié sont creusés dans le sol. Un chiffre révélateur de l’attrait que suscite ce type de projet, mais aussi de la diversité des budgets mobilisés.

Pour un projet classique, le prix d’une piscine enterrée s’étale généralement entre 15 000 et 50 000 euros. Cette large variation découle du choix du procédé de construction, des matériaux retenus et du niveau de finition visé.

Voici à quoi s’attendre selon les principales familles de piscines enterrées :

  • Piscine en béton : personnalisable à l’infini et réputée pour sa longévité, elle réclame un investissement variant de 10 000 à 60 000 euros, selon la technique employée (béton coulé, projeté, banché, parpaings).
  • Piscine coque polyester : rapide à mettre en œuvre et plus abordable, elle coûte entre 16 000 et 25 000 euros. Sa forme est standardisée, son installation éclair.
  • Piscine en kit : solution économique, à partir de 10 000 euros, pour ceux qui n’hésitent pas à mettre la main à la pâte et souhaitent gérer une partie des travaux eux-mêmes.
  • Piscine naturelle : budget entre 25 000 et 60 000 euros, pour un bassin à filtration biologique, intégré au paysage et sans produit chimique.
  • Piscine à débordement : le must en matière d’esthétique, rarement sous les 30 000 euros, qui transforme le jardin en véritable tableau vivant.

À la construction s’ajoutent les frais d’exploitation. L’entretien courant, produits, énergie, maintenance, oscille entre 500 et 1 500 euros chaque année. Taille du bassin, facilité d’accès au terrain, équipements choisis et région géographique jouent tous un rôle dans le chiffrage final. Le profil du pisciniste, les solutions techniques retenues (chauffage, couverture, domotique) et la localisation du chantier font toute la différence sur le marché hexagonal.

Quels sont les facteurs qui font varier le budget de construction ?

Même terrain, même surface, deux piscines enterrées peuvent afficher des écarts de devis notables. La méthode de construction reste déterminante : béton projeté, panneaux modulaires, coque polyester prête à poser, chaque option impose sa logique propre, ses délais, son niveau de personnalisation et son coût.

Le matériau, lui, pèse lourd dans la balance. Le béton, plus onéreux mais imbattable sur la durée, s’oppose au kit ou à la coque polyester, moins chers mais plus standards. À chaque choix, un compromis entre créativité, rapidité et prix.

Les équipements additionnels construisent un devis sur-mesure. Filtration, chauffage, couverture de sécurité, éclairage, domotique : chaque poste pèse dans la balance. Un système de filtration performant, par exemple, limite l’entretien et bonifie la qualité de l’eau. Un volet roulant ou un abri bas, en plus de sécuriser le site, prolonge la saison de baignade.

Voici les critères qui modifient nettement le montant global :

  • Taille du bassin : plus la piscine est vaste, plus la structure, le terrassement et les équipements gonflent la facture.
  • Nature du sol : sol rocheux, terrain pentu ou accès compliqué impliquent des travaux de terrassement spécifiques, donc des dépenses supplémentaires parfois substantielles.
  • Le pisciniste : chaque enseigne, Desjoyaux, Alliance Piscines, Waterair, Magiline, Carré Bleu, propose ses propres matériaux, ses garanties, ses options, ce qui module fortement le devis.

Il ne faut pas négliger l’impact de la région sur le budget global. Main-d’œuvre, contraintes réglementaires, délais d’intervention varient d’un département à l’autre et alourdissent ou allègent la note finale.

Zoom sur les frais cachés et les dépenses à ne pas sous-estimer

Le devis initial ne dit pas tout. Plusieurs charges s’ajoutent, parfois en silence, à la construction pure. L’entretien annuel, entre 500 et 1 500 euros, dépend du volume du bassin, du mode de traitement (chlore, brome, sel, oxygène actif) et du niveau d’automatisation. Ce poste comprend produits, électricité pour la filtration, maintenance du robot ou du chauffage, et les petites réparations qui jalonnent la vie du bassin.

La réglementation impose également l’installation d’un dispositif de sécurité : barrière homologuée, alarme, abri ou couverture conforme à la norme NF P90-308. Un fond mobile, très apprécié pour sa discrétion et son efficacité, fait grimper la note, mais offre une sécurité et une modularité recherchées.

D’autres dépenses complémentaires s’ajoutent, parfois inattendues :

  • Taxe d’aménagement : elle s’élève à 262 € par mètre carré de bassin et s’ajoute à la taxe foncière, qui augmente après la déclaration de votre piscine.
  • Déclaration de travaux : à prévoir dès 10 m², permis de construire pour les bassins de plus de 100 m² ou avec abri dépassant 1,80 mètre.
  • Garantie décennale : elle représente un coût supplémentaire, mais sécurise votre investissement si la piscine est posée par un professionnel.

La valeur immobilière du bien, elle aussi, évolue : une piscine enterrée peut pousser le prix de vente de 10 à 20 %. Le budget piscine doit donc se réfléchir sur la durée, bien au-delà de la construction initiale.

Jeune femme travaillant sur un ordinateur près de la piscine

Conseils pratiques pour réussir son projet piscine sans mauvaises surprises

Avant d’ouvrir le chantier, place à la préparation. Sur terrain argileux ou en pente, une étude de sol s’avère précieuse : elle garantit la stabilité du bassin et prévient les mésaventures structurelles. Le choix du type de piscine, béton, coque polyester, kit, se décide en fonction du budget, du temps à consacrer au projet et du degré de personnalisation attendu.

Concernant les équipements, il vaut mieux aller à l’essentiel : un système de filtration fiable, une pompe à vitesse variable pour limiter la consommation électrique, et un traitement de l’eau adapté (chlore, brome, sel ou oxygène actif). Une couverture thermique ou un volet roulant limite les pertes d’eau et sécurise l’accès, tandis que la pompe à chaleur prolonge la période de baignade mais augmente la facture annuelle. Un robot de nettoyage simplifie l’entretien, et l’éclairage LED valorise le bassin à la nuit tombée.

Pour éviter les mauvaises surprises, s’appuyer sur un pisciniste membre de la Fédération des Professionnels de la Piscine (FPP) offre un gage de sérieux et de garantie décennale. Exigez des devis détaillés, poste par poste : terrassement, revêtement, équipements, frais complémentaires. Pensez aussi à anticiper la déclaration de travaux ou le permis de construire selon la surface choisie, pour ne pas vous retrouver face à des démarches de régularisation coûteuses. Enfin, une gestion connectée permet d’optimiser la qualité de l’eau, de surveiller les cycles de filtration et de simplifier la maintenance au quotidien. Un détail qui, à terme, fait la différence entre une piscine contrainte et un plaisir sans nuage.

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